L’arrêté ministériel du 25 avril 2017 vise à protéger 16 espèces de coraux endémiques de la région Caraïbe. Cette liste couvre l’essentiel des espèces constructrices de récif de la région Caraïbes.

Un texte réglementaire pour protéger

Les récifs coralliens ont une importance majeure en région tropicale. Protecteurs de la côte et réservoirs de biodiversité, ces écosystèmes font l’objet d’une dégradation alarmante.

Face à ce constat inquiétant, l’Etat a adopté en 2017 un arrêté visant à une protection plus importante de certaines espèces de coraux.

L’arrêté ministériel du 25 avril 2017 vise à protéger 16 espèces de coraux endémiques de la région Caraïbe. Cette liste couvre l’essentiel des espèces constructrices de récif de la région.

Afin de poursuivre les actions de restauration active des coraux, le Grand Port a déposé une demande de dérogation auprès des services instructeurs de l’Etat.

L’Arrêté Préfectoral DEAL/RN n°971-2019-03-07-002 du 7 mars 2019 qui fait suite à cette demande de dérogation autorise le Grand Port à récolter, utiliser, transporter et réintroduire dans le milieu naturel des spécimens des espèces protégées suivantes : Acropora cervicornis (Corne de cerf), Acropora palmta (Corne d’élan), Orbicella annularis (Etoile massif) et Orbicella faveolata (Etoile montagneux) à des fins d’expérimentation de technique de conservation des espèces.

L’arrêté cadre précisément les opérations qui peuvent être réalisé et prévoit un comité scientifique indépendant en charge de valider les protocoles opératoires de chaque action.

Grâce à cet arrêté, le programme Cáyoli va entamer une nouvelle étape décisive : la réintroduction des coraux élevés en ferme corallienne dans le milieu naturel.

Crédit photographique : Dany Moussa et Axel Lopez

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